Après un week-end de repos imprévu mais bénéfique, les joueurs saintais disputaient samedi soir leur troisième match à domicile de la saison. Victorieux de Mulhouse/Rixheim puis tenus en échec par Angers, ils recevaient la réserve du PSG, leader avec quatre succès en quatre matchs. Et le moins que l’on puisse dire c’est que ce duel entre équipes « invaincues » aura tenu toutes ses promesses. Dans un gymnase du Grand Coudret rempli et chauffé à blanc, l’US abordait cette rencontre de la meilleure des façons (5-2, 7e). Très vite, les débats s’équilibrent et un mano à mano se met en place entre les deux équipes (5-5, 14e). Si les Fox parvenaient à trouver les solutions dans la défense parisienne, ils butaient très souvent sur Léo Villain, le dernier rempart. A l’autre bout du terrain, côté saintais, Maxi Soliani gagnait également plusieurs duels (8-8, 24e). Sur jet de sept mètres, le PSG passait malgré tout devant pour la première fois et accentuait même son avance dans une fin de période électrique (8-11, 30e). La mi-temps intervenait, direction les vestiaires pour quinze minutes de repos. De retour sur le terrain, les Parisiens cherchaient à maintenir l’allure mais les Saintais ne l’entendaient pas de cette manière. Poussés par leur public, ils recollaient au score avec Chatillon puis Garcia par deux fois (9-13, 3e puis 12-13, 39e). Et sur une percée plein axe de Le Fur, l’US égalisait dans une très belle et chaude ambiance. Si les Parisiens reprenaient deux longueurs d’avance, les Saintais ne lâchaient rien et repartaient vers l’avant. Très bien en place en défense et efficaces en attaque, ils parvenaient au fil des minutes à prendre l’ascendant sur leur adversaire (13-15, 42e puis 20-17, 51e). Dans une atmosphère de braise portée par les nombreux spectateurs, les hommes de Yannick Verdier maintenaient le rythme dans le money-time (23-20, 57e). L’US semblait tenir le bon bout mais la jeunesse parisienne, certes amoindrie par quelques absences mais pugnace, relançait le suspense à 45 secondes de la fin (23-22, 59e). Au bout d’un final haletant et irrespirable, Chatillon, seul à six mètres, délivrait finalement les siens au buzzer (24-22). Dans une ambiance euphorique, bercée de cris de joie et de visages marqués par le bonheur de la victoire, le Grand Coudret pouvait exulter. Auteurs d’une énorme performance défensive, d’une combativité remarquable et d’une forte solidarité, les hommes de Yannick Verdier préservent ainsi leur invincibilité en signant leur troisième victoire en quatre matchs. Ils s’emparent de la quatrième place du championnat à un point du podium, mais avec un match en moins, avant de se déplacer dimanche prochain à Dreux/Vernouillet. US SAINTES – PSG 2 : 24-22 (8-11)J5 – Nationale 1 ÉliteArbitres : Benjamin Braye et Pierre Guyot