L’US Saintes a le plaisir de vous annoncer aujourd’hui l’arrivée d’Adama Ouedraogo, arrière gauche expérimenté, qui rejoint les Fox après une « saison » 2020/2021 passée du côté de Saint-Etienne (N2) ! Né il y a 35 ans au Burkina Faso, Adama a débuté sa carrière au club de Lyon-Duchère. Intégré au Pôle Espoir de Lyon, il rejoint le centre de formation de Villeurbanne avant d’intégrer très vite l’équipe première. De Villeurbanne à Pontault-Combault, en passant par Aurillac et Billère, Adama s’est forgé une certaine expérience au gré notamment de nombreuses saisons passées au niveau professionnel (Starligue et Proligue). Au cours de sa carrière, il a également joué en N1, sous les couleurs d’Amiens et de Vernouillet. Rencontre avec le nouvel arrière gauche saintais, Adama Ouedraogo ! Bonjour Adama, peux-tu te présenter, nous raconter ton parcours, comment tu as commencé le handball ?« Bonjour, tout d’abord je voudrais remercier le club et les dirigeants de l’US Saintes pour l’intérêt et la confiance qu’ils m’accordent. Je m’appelle donc Adama Ouedraogo, je suis originaire de Lyon où j’ai commencé le handball quand j’avais environ 10 ans, au club du handball Lyon-Duchère. Je voulais voir autre chose que le foot et j’avais tenté aussi le basket mais c’est au hand que ça a matché de suite, car c’était un peu nouveau pour moi ; c’est un sport où on ne cesse jamais de se bouger et je suis tombé dans un club familial avec une bonne ambiance, donc tous les critères pour progresser en s’amusant étaient réunis. J’y ai fait mes classes et ensuite j’ai intégré le pôle de Lyon qui fut un tremplin pour accéder au centre de formation du grand Lyon Villeurbanne handball à l’époque en D1. Après un titre de champion de France de N3 avec l’équipe réserve, j’ai très vite été intégré à l’équipe première et j’ai donc joué mes premiers matchs en D1 et D2 où pendant 5 ans j’ai vraiment commencé à découvrir le monde pro, avant de quitter Villeurbanne en 2009 pour Aurillac où j’ai passé une saison en LNH. J’ai également joué à Billère (1 saison), à Pontault-Combault (4 saisons), à Amiens Picardie (1 saison), au CO Vernouillet (4 saisons), et à Saint-Étienne (1 saison) ; une dernière saison presque blanche, la faute à la pandémie de Covid-19. » Au cours de ta carrière tu as notamment participé avec la RD Congo au dernier Mondial ; quelles ont été tes sensations ? Quels souvenirs tu gardes de cette épopée ? « Depuis maintenant 5 ans je suis joueur de la sélection nationale de la RDC (république démocratique du Congo) et j’ai pu participer déjà à deux coupes d’Afrique (2018 au Gabon ) et (2020 en Tunisie), et cette année aux championnats du monde qui étaient organisés en Égypte ; et le moins que l’on puisse dire c’est que ce fut une expérience très intense et inoubliable…C’est un rêve pour tout sportif de participer à une compétition internationale dans sa discipline, qui plus est aux mondiaux, et j’ai vécu cette compétition comme un accomplissement mais aussi une opportunité d’apprendre encore davantage sur le jeu, l’approche psychologique et j’ai été servi… Le souvenir de notre première victoire dans un championnat du monde restera gravé, mais aussi toute la vie que l’on mène durant ce genre d’événement (entraînements chronométrés, conférence de presse, interviews, hymnes nationaux, photos officielles etc…). » Après un passage en club cette saison en N2 du côté de Saint-Etienne, tu rejoins donc l’US Saintes ; pour quelles raisons ?« Mon passage par le club de Saint-Étienne était au départ un point final à ma carrière, ou plutôt c’était ainsi que je prévoyais les choses. J’avais entamé des formation en vue de ma reconversion, et puis terminer à Saint-Étienne, près de chez moi, dans un club aux objectifs annoncés et ambitieux en plus des mondiaux à disputer, me semblait un dernier défi honorable pour terminer mais le Covid-19 a fait échouer mes plans et je ne pouvais me résoudre à clôturer 16 ans de carrière au niveau professionnel sans avoir disputé une vraie dernière saison, profité des derniers matchs pour savourer et graver en mémoire les meilleurs souvenirs possibles de cette vie et ce sport qui m’ont beaucoup apporté. » Qu’est-ce qui t’as donné envie de t’engager aujourd’hui chez les Fox ? « Disons que c’est à la fois un concours de circonstances car j’ai des des choix de vie qui m’amènent à venir m’établir dans la région, mais aussi une belle opportunité, car le club de Saintes a toujours raisonné dans mon esprit comme une étant structure ambitieuse, avec des valeurs fortes et saines. J’ai souvent joué au Grand Coudret et ça a toujours été un plaisir car le public est plutôt connaisseur. » Connaissais-tu déjà des joueurs à Saintes, le club ou la ville avant de t’engager ? « Oui je connais déjà les deux tiers de l’effectif, Valentin Rocher est un ami fidèle depuis plus de dix ans et pour les autres je ne les connais pas tous personnellement mais au moins pour avoir joué plusieurs fois contre la plupart d’entre eux. En revanche je ne connais pas du tout la ville mais je n’en ai entendu que du bien. » Tu as fait l’essentiel de ta carrière dans le monde professionnel ,que penses-tu pouvoir apporter à l’équipe aujourd’hui ?« Déjà je dirais qu’être joueur professionnel ce n’est pas seulement au niveau contractuel, c’est un état d’esprit, un mode de vie, il faut tâcher de se conditionner et tout mettre en œuvre pour progresser aux entraînements et performer en matchs. Une fois qu’on a compris cela, il y a beaucoup de manière de procéder. En ce qui concerne mon apport envers le groupe, je dirais qu’il n’y a pas forcément grand chose à ajouter car l’effectif de cette saison était déjà très bien construit et qualitatif ; disons que je vais déjà m’appliquer à m’intégrer au mieux et les choses se feront par elles-mêmes. » Tu joues au poste d’arrière gauche, quelles sont tes qualités ? Tes atouts ? « Je suis arrière gauche, c’est un poste par lequel il faut peser au plus possible sur les défenses adverses. Je dirais que je suis dans…
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