Étriquée, mais victoire quand même
De retour aux affaires après un week-end de repos, l’US poursuit sa marche en avant en N1 Fédérale. Victorieux dans la douleur de Lanester, les Saintais maintiennent l’allure dans le wagon de tête, avec une quatrième victoire en cinq matchs. Un succès difficile à obtenir mais l’essentiel a été acquis samedi soir. Au terme d’une belle bataille, très accrochée et serrée de bout en bout, l’US a su avoir le dernier mot en toute fin de partie. Avant le coup d’envoi de cette 6e journée, l’US comptait trois victoires pour une défaite, et à l’inverse, une victoire pour trois défaites côté breton. Ce duel face aux Dragons pouvait ressembler à un match piège. Et ce fut (presque) le cas. Si à l’issue des 60 minutes les Fox ont fini par l’emporter, ils ont été très longtemps bousculés et accrochés par une coriace équipe de Lanester. Durant la majeure partie du match, les deux équipes sont sensiblement restées au coude au coude (6-6, 10e ; 13-15, 20e ; 20-19, 30e ; 25-25, 40e ; 30-28, 50e). Sous l’impulsion notamment d’Hakiki et Touré, l’US parvenait malgré tout à se donner de l’air à la 52e, creusant le plus gros écart de la soirée (33-28). Mais cela n’était pas encore gagné avec des Lanestériens qui continuaient de se battre et défendre crânement leur chance (35-33, 58e). En s’appuyant notamment sur son gardien Ewe, décisif sur cette fin de match, l’US finissait par s’imposer au forceps sur le score de 36 à 34. Yannick Verdier : « C’est une satisfaction d’enchaîner une 4eme victoire consécutive. Nous avons affronté une bonne équipe de Lanester qui a été difficile à manœuvrer. C’est une équipe qui attaque très bien depuis le début du championnat et qui n’a pas dérogé à sa réputation chez nous. De notre coté nous avons élevé l’intensité défensive au retour des vestiaires et nos gardiens ont commencé à faire plus d’arrêt. Notre vitesse sur les montées de balles nous ont aussi fait du bien pour aller chercher la victoire.« US SAINTES – LANESTER : 36-34 (20-19)J6/Nationale 1 FédéraleArbitres : Hélène Sauval et Amandine Vahé